Le voilĂ , le voilĂ , il arrive! Mince! Il part directement vers la salle du fond avec sa petite valise Ă roulette! Il Ă l’air aussi pète sec et dĂ©sagrĂ©able que d’habitude, ça va pas ĂŞtre une partie de plaisir!
– Monsieur Kosysark, monsieur Kosysark! Je suis la responsable de la Diplomatie de l’ElysĂ©e. Je vais vous conduire jusqu’au prĂ©sident si vous le permettez, il vous attend… LĂ -bas… » Hum, mince, mais oĂą il est passĂ© le prĂ©sident? Je commence Ă marcher d’un pas très dĂ©cidĂ© et officiel avec Nico Kosysark Ă mes cĂ´tĂ©s qui n’a mĂŞme pas posĂ© un oeil sur la « petite secrĂ©taire » sans importance que je suis… Je n’ai aucune idĂ©e d’oĂą se trouve le prĂ©sident : enfin si, il n’arrĂŞte pas de bouger dans la salle des pas perdus et je sais pas oĂą je dois emmenĂ© Nico. Finalement DSK surgit devant nous, imposant, triomphant, vraiment très intimidant, c’est le prĂ©sident. Nico rĂ©trĂ©cit a vu d’oeil, c’est un peu inquiĂ©tant.
Finalement tout le monde (qui sont les autres?) se regroupe autour d’une immense table au milieu d’un champs. Bien sĂ»r en temps que nouvelle responsable de « la diplomatie de l’ElysĂ©e » je dois veiller Ă ce que personne ne s’approche de la table de rĂ©union et du prĂ©sident. Des badauds commencent Ă s’approcher.
« C’est une rĂ©union privĂ©e, s’il vous plait, les observateurs ne sont pas autorisĂ©s! » « Avez-vous une carte de presse? » « S’il vous plait! Diplomatie de l’ElysĂ©e! N’approchez-pas! C’est une rĂ©union privĂ©e! »
Évidement des centaines de personnes veulent s’approcher et mon travail devient difficile. Je dois garder le sourire : « Diplomatie de l’ElysĂ©e, ceci est une rĂ©union privĂ©e, s’il vous plait Ă©loignez-vous! ». J’ai les zygomatiques qui commencent Ă fatiguer et je comprends pourquoi je suis responsable de la diplomatie : je ne dois fâcher personne…
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1965-2011! Wao! It’s my birthday today!