Coucou tout le monde.
Ne comptez pas sur moi pour vous souhaiter une bonne annĂ©e. Parce que que lĂ , vraiment, j’en ai juste marre, des vĆux.
El Marido Ă le Covid. J’ai le Covid. El Marido va mieux que la semaine derniĂšre et il tĂ©lĂ©travaille. Moi je suis arrĂȘtĂ©, un peu la tĂȘte dans la purĂ©e. Ras le bol. Ăa va aller, hein. Je ne suis pas Ă l’article de la mort. Mais quand : marre.

Hier il faisait soleil et c’Ă©tait plus supportable. Aujourd’hui il fait gris et froid et rien n’est supportable. Juste envie d’envoyer tout balader. Tout quoi? Je ne sais pas. Y’a rien Ă envoyer balader. Bien obligĂ©e de continuer sur ces rails-lĂ .
Non non, je n’ai pas avis de continuer, ici, sur mon blog, de continuer Ă faire semblant avec les « Bonne annĂ©e, bonne santĂ©! Blablabla! »

Alors? Ma vie n’est-elle qu’un vaste dĂ©sastre? Non, absolument pas.
A NoĂ«l, malgrĂ© « la pandĂ©mie » (je mets des guillemets pour souligner le mot d’une note grave et sinistre), je suis allĂ©e passer deux jours sur la terre de mes ancĂȘtres dans la maison familiale, avec mes frĂšres et leurs familles. Il Ă©tait hors de question que j’y renonce une annĂ©e de plus. J’Ă©tais nĂ©gative au Covid avant de partir (auto-test). Selon mes lectures : la pĂ©riode d’incubation est de deux Ă quatorze jours! Ăa ratisse large! Bon enfin bref, on ne peut pas savoir…
Quoi qu’il en soit, j’ai eu la joie de passer NoĂ«l en famille, au coin du feu, bien accueillie par mon frĂšre, ma belle soeur et neveu et niĂšce… C’Ă©tait chaleureux et rĂ©confortant. Nous Ă©tions douze le vingt-cinq Ă midi. Moins que dâhabitude. El Marido et El Joven, eux, ont fait la route vers le sud. Moi vers le nord.

La route du retour a Ă©tĂ© affreuse. Les bouchons ont commencĂ© 100km avant Bordeaux. Alors que j’Ă©tais censĂ©e arrivĂ©e avant la nuit (je dĂ©teste la route la nuit et encore plus la rocade de Bx), la nuit est tombĂ©e bien avant mon arrivĂ©e et les bouchons ont Ă©tĂ© crevants. J’ai presque doublĂ© le temps de trajet.
El Marido et moi sommes arrivés tout deux dans la soirée. Nuit.
Mardi j’ai repris mes bonnes habitudes : les puces. Les puces qui sont rĂ©duites Ă peau de chagrin car la flĂšche St Michel menace de laisser tomber des pierres suite Ă une restauration malheureuse avec du bĂ©ton faite dans les annĂ©es cinquante. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de vingt mĂštres Ă donc Ă©tĂ© installĂ© tout autour de la dite flĂšche. Les brocanteurs sans abonnement Ă l’annĂ©e, dĂ©gagĂ©s. Les rumeurs d’une suppression du marchĂ© au puces n’Ă©taient donc pas complĂštement infondĂ©es. Il n’y pas de fumĂ©e sans feu, dit-on. Parfois Ă tort. Mais pas lĂ . Pas complĂštement.

J’y suis allĂ©e aussi jeudi et dimanche. Dimanche juste avant d’aller me faire tester pour le Covid. J’avais dĂ©jĂ pas trop la pĂȘche. De plus le marchĂ© des Capucins Ă©taient au trois-quart dĂ©sert. Les commerçant ferment un peu aprĂšs les fĂȘtes. L’ambiance Ă©tait aussi terne que moi. J’exagĂšre, j’Ă©taias quand mĂȘme assez guillerette. Je suis toujours guillerette le dimanche matin. MĂȘme si ce jour lĂ moins.
Ensuite j’ai fait la queue pendant deux et demie avant d’ĂȘtre finalement testĂ©e positive. VoilĂ . Malheureusement je ne suis pas asymptomatique et je coche toutes les cases, en dehors de la perte d’odorat. C’est donc un dĂ©but d’annĂ©e plutĂŽt moche, gris, bĂąton merdeux.

Oh je sais, va! Vous voudriez un poste plein de joie de vivre et d’optimisme, bon sang! On ne vient pas lĂ pour se faire foutre le moral au ras des pĂąquerettes! Inexistantes en janvier je vous le rappelle! Et cela malgrĂ© le changement climatique et les 26° du weekend sur les plages de la Costa Brava!

VoilĂ . C’Ă©tait Mahie La DĂ©prime, en directe de Bx pour Mahieinthesky, Ă vous les studios.